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Bien s'assurer pour garantir sa pérennité


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Serruriers

Le poste assurances, particulièrement coûteux pour les entreprises du bâtiment, doit être suivi à la loupe en interne.

Le secteur a la particularité d’être soumis à une obligation légale d’assurance depuis la loi SPINETTA de 1878 instaurant l’assurance responsabilité civile décennale à la charge de toute entreprise qui touche à l'acte de construction. C’est elle qui pèse le plus lourd financièrement dans le compte des entreprises, avec l’assurance responsabilité civile générale, qui permet de s’assurer contre tout dommage causé à autrui. C’est la pérennité même de l’activité qui risque d’être remise en cause, en cas de sinistre non garanti. 

En la matière, toutes les entreprises ne sont pas égales : en dehors des contrats forfaitaires dont le montant est uniquement  fonction de l’effectif, les primes sont calculées en fonction du ratio "taux  / chiffre d’affaires". Or le taux est fortement lié à l’activité de l’entreprise et donc à sa sinistralité.

De plus, outre l 'activité de l 'entreprise, entrent en ligne de compte dans le calcul de ce ratio la formation du chef d'entreprise et de ses ouvriers, les qualifications ( RGE , Quolibet ), les antécédents en termes de sinistres.

Les moyennes s’accordent à montrer que le poste assurances représente environ 2 % du chiffre d’affaires d’une entreprise, allant jusqu'à 5 selon l’activité.

Les cas ne sont pas rares où le chef d’entreprise préfère augmenter le montant de la franchise, pour diminuer le coût des primes avec en parallèle une sensibilisation du personnel afin que celui-ci soit plus vigilant sur la finition des ouvrages, souvent source de malfaçons. 

S 'il est indispensable d'identifier les risques, cela n’est pas suffisant : l’essentiel est aussi de tenir son assureur très régulièrement informé des évolutions de son activité,  des projets, de l’effectif, des locaux, de la sous-traitance..., sous peine de se retrouver face à des trous de garantie le jour où le sinistre survient.