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Bien s'assurer pour garantir sa pérennité.


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La CAPEB (illustration)

Evolution de l'activité, de la taille des locaux, de l'effectif : tout changement dans la vie de l'entreprise doit être signalé à l'assureur sous peine de se retrouver face à des "trous de garantie" le jour où le sinistre survient. 

Le secteur ayant la particularité d'être soumis à une obligation légale d'assurance, c'est effectivement l'un des postes les plus lourds financièrement. Malgré tout, aujourd'hui, les entreprises ne souscrivent plus leur contrat uniquement pour obtenir leur attestation d'assurance et ont bien compris que c'est la pérennité même de la société qui risque d'être remise en cause en cas de sinistre non garanti.

En ce qui concerne la cotisation, il est effectivement vérifiable que l'assureur fera payer à l'entreprise le risque qu'elle prend et plus il a d'incertitude, plus le prix de la prime augmente. En la matière, tous les artisans ne sont pas égaux, et en dehors des contrats dont le montant est uniquement fonction de l'effectif, les primes sont calculées en fonction du ratio "taux / chiffre d 'affaire". Or le taux est fortement lié à l 'activité de l'entreprise, et donc à sa sinistralité.

Outre cette dernière, entrent en ligne de compte, dans le calcul de ce ratio, la formation du chef d'entreprise, de ses ouvriers, des qualifications, Qualibat, RGE, Eco-artisan...

S'il est indispensable, pour une entreprise, d'identifier ses risques, cela ne saurait toutefois être suffisant. Il est primordial, à minima une fois par an, de suivre à la loupe l'évolution de l'activité, des projets et des changements liés à l'assureur lui même qui a toujours la possibilité de modifier les termes du contrat.

Certains artisans ayant fait les frais de ces transformations intempestives, il est plus que nécessaire de rester vigilant sur la couverture réelle de l'entreprise au risque d'avoir de très mauvaises surprises.