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Médecine du travail : un fonctionnement qui interroge


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Dernièrement, Jean-Philippe Jacquemet (CAPEB) et Robert Massuet (UPA) ont interpellé le Président de la Médecine du travail locale (PST 66) dans un courrier. En effet, depuis plusieurs années, l’impression désagréable que cette structure ne respecte pas les entreprises artisanales domine. Qu’il s’agisse de leurs représentants comme de leurs ressortissants. Ainsi, les deux présidents écrivent au PST 66 : « Il nous semble que nos entreprises ne sont pas des sous entreprises et que les artisans, comme leurs représentants doivent se sentir chez eux à la Médecine du travail, puisque ce sont leurs cotisations qui permettent à l’endroit d’exister. Aujourd’hui c’est loin d’être le cas. » L’occasion également de pointer une baisse spectaculaire de la qualité des services « que les artisans ne connaissent plus et dans lesquels une prévention aussi dématérialisée que désincarnée semble avoir pris le pas sur la santé des salariés, qui devrait être votre cœur de métier ».

Il est d’autant plus urgent de rectifier le tir qu’un nouveau mode de calcul pour l’appel des cotisations va entrer en application dès 2022, avec des effets loin d’être neutres pour les entreprises…

Les deux présidents ont demandé que l’ensemble de la structure impulse « une nouvelle dynamique dans laquelle les artisans se sentent vraiment intégrés ».

Il y a fort à parier que s’ils n’étaient pas entendus, des actions plus concrètes seraient à prévoir tant la colère des entreprises sur ce sujet ne semble pas prête à retomber d’elle-même.