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nettoyage des laboratoires et des locaux


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La CGAD (illustration)

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Dans certains métiers de l’artisanat, le nettoyage des locaux est très fréquent et indispensable au respect des règles d’hygiène élémentaires. Les métiers de bouche, comme la boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie, sont particulièrement concernés.

Le nettoyage est quotidien, et doit être planifié. Dès lors, du matériel adapté, des procédures spécifiques, des techniques, des produits professionnels et les habitudes et la formation du personnel influent sur la quantité d’eau utilisée et les rejets.

 

Quelques bonnes pratiques :

  • choisir des produits « écologiques » et respecter les dosages
  • Vérifier que les eaux de lavages sont rejetées dans le réseau des eaux usées
  • Récupération des huiles et autres déchets susceptibles de boucher les canalisations*
  • Raclage à sec avant lavage des locaux : récupérer le maximum de déchets tombés sur le sol ou sur les machines, afin de ne pas les diluer lors du lavage, et d’éviter qu’ils soient entraînés dans les eaux usées de l’entreprise. Le raclage avant nettoyage permet aussi d’éviter de consommer inutilement de l’eau en poussant les déchets (« pousses à l’eau »).
  • Privilégier si possible plusieurs petits nettoyages au cours de la production plutôt qu’un nettoyage à grande eau en fin de journée.
  • Rationalisation de la production : de nombreux changements de production génèrent de nombreux lavages intermédiaires des circuits de production.
  • Revoir la logique de production, grouper les types de production, permet parfois de faire des économies d’eau.

 

Tout ceci nécessite une sensibilisation ou une formation des opérateurs qui doivent comprendre le but de ces démarches.

*Association « roule ma frite ». Possibilité de donner les huiles usagées à cette association locale qui les récupère pour en faire du diesel.

Choix du matériel 

Centrale de lavage : elles permettent le lavage et la désinfection des surfaces en hygiène alimentaire. Le mélange eau/produit de nettoyage est automatique. 

Avantages :

  • Réduction de la consommation d'eau
  • Possibilité d’utiliser des produits « écologiques »
  • Optimisation du dosage
  • Grande longévité des éléments et de la poire.

En plus de permettre d’économiser de l’eau, du matériel de qualité permet de fait un gain de temps pour le personnel et permet d’éviter les surconsommations de produits et les accidents liés à leur manipulation. Ainsi, le coût d’installation (à partir de 150 euros) peut être vite rentabilisé.

L’UPA a passé un partenariat avec Nicolas entretien concernant les produits professionnels et le matériel. Les adhérents ont une remise de 20% sur ce dernier.

 

Mise en place de pré-traitements

 

Les pré-traitements permettent généralement :

  • d’éviter la dilution de pollution au fur et à mesure de son transit dans les canalisations, et de préserver les ouvrages en aval du traitement,
  • d’éliminer les matières en suspension.

Attention, ces ouvrages (dégrilleur, dégraisseur, débourbeur/déshuileur) doivent être suivis et entretenus régulièrement afin de rester efficaces dans le temps.

FONCTIONNEMENT 

un bac à graisses retient les matières grasses issues de la cuisson des aliments, du lavage des locaux et du matériels (plonge et lave vaisselle). Les eaux sales chargées de graisses et des déchets en suspension arrivent dans le bac à graisses. Les déchets tombent au fond du bac. Les graisses remontent en surface, se figent et s'agglomèrent.

 

ENTRETIEN


Pour que le bac à graisses soit efficace, il doit être entretenu régulièrement. La fréquence des vidanges/curages peut aller d'une fois par mois à une fois par trimestre, selon l'activité de l'entreprise.

Ces vidanges devront être effectuées par une société spécialisée. Un bon d'enlèvement vous sera remis par ce prestataire. Il est à conserver pour justifier de la bonne élimination des déchets graisseux.


CONSEILS PRATIQUES

  • Eviter de rejeter des effluents à température trop élevée (ex: jus de cuisson, etc.) car ils vont liquéfier les graisses et favoriser leur entrainement vers le réseau d'assainissement.
  • Ecrémer les eaux de cuisson avant rejet
  • Les huiles alimentaires usagées doivent être collectées via des filières d'élimination spécifiques. (cf association « roule ma frite »)
  • Veiller à l'accessibilité du bac à graisses pour faciliter sont entretien.
  • Entretenir régulièrement le bac à graisse pour maintenir sont efficacité et éviter les mauvaises odeurs.