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Présidentielles 2017: Fillon répond à nos questions


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L’UPA s’est associée au journal l’Agri pour poser aux candidats à l’élection présidentielle les questions qui intéressent les artisans. Nous vous ferons suivre leurs réponses à mesure qu’elles nous arrivent.
Premier à répondre, François Fillon, candidat Les Républicains.

 

Face aux contraintes que fait subir le RSI aux artisans, êtes-vous pour sa disparition pure et simple (et l’intégration des artisans dans le régime général, avec une augmentation de charges de 15 %), ou faut-il privilégier une meilleure coordination avec l’URSSAF ?

 

Je suis pour une réforme radicale du RSI. Sa transformation en Caisse de protection des indépendants permettra un meilleur calcul des contributions, une meilleure collecte et une meilleure gestion. Il faudra mettre en place un calcul et un paiement des cotisations liées au salaire et valider le 4e trimestre de retraite pour les indépendants qui s’acquittent du montant annuel minimum de cotisations vieillesse (contre 3 aujourd’hui). Mais il faut conserver un régime spécifique pour les indépendants car l’affiliation au régime général conduirait à une hausse des cotisations insupportable pour eux. Je veux aussi mettre en place un système d’assurance en cas de perte d’activité (sur une base volontaire) pour les entrepreneurs individuels.

 

Contrairement aux États-Unis où un veritable Small Business Act existe, la France a toujours refusé de réserver certains marchés publics à ses TPE/PME. Au contraire, bien souvent, seules les grandes entreprises ont la technicité pour répondre aux appels d’offres. Quelle solution, compatible avec les contraintes européennes, pourriez-vous imaginer pour favoriser les TPE-PME ?

 

Il est important d’évoluer sur ce sujet. Il n’est pas question d’avoir une démarche négative ou agressive, mais il faut clairement dire que nous ferons notre maximum pour favoriser la croissance du tissu économique français. Pour cela, l’État, en tant que client, peut être un moteur important de croissance pour les PME, en augmentant significativement la part des PME françaises dans les commandes publiques. Le message que je porte pour les Français est celui d’une France libre. La simplification des procédures participe à cela. C’est pourquoi c’est une priorité de mon projet.
 

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