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Robert Bassols portera LA VOIX DES ARTISANS


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Robert Bassols, mécanicien à Elne a été élu Président de la Chambre de Métiers il y a cinq ans. Depuis, l’établissement consulaire est devenu régional et pour la première fois entre le 1er et le 15 octobre, les artisans vont devoir élire leurs représentants sur une liste qui comprendra des artisans des treize départements. Explications.

 

Robert, quel bilan tirez-vous de ce premier mandat ?

Robert Bassols : Avec mon équipe nous avons pris la chambre dans un moment compliqué, de lourds investissements avaient été faits pour s’établir à Rivesaltes et il y avait un gros challenge à relever. Lors de la dernière campagne il y a cinq ans, nos adversaires racontaient qu’il fallait faire un plan social, licencier à tour de bras, fusionner avec la CCI, que le Chambre de métiers c’était fini et qu’on allait passer sous tutelle. L’ambiance était donc très tendue avec le personnel qui avait forcément peur. Notre rôle a été de gérer sereinement et sainement la structure, et de travailler dans la confiance avec le personnel au service des artisans. Aujourd’hui le personnel et les élus avancent dans le même sens et la chambre a un bilan financier hyper sain, personne ne viendra me chercher sur ce terrain, d’ailleurs je crois que même ceux qui se présentaient contre nous en conviennent.

Un climat social apaisé, des comptes sains, et les projets principaux alors ?

Robert Bassols : Tous les artisans le savent, sans trésorerie on ne peut rien faire. On a donc commencé par ça ; ensuite le site de Rivesaltes nous laisse de bonnes possibilités de développement. On a donc proposé des équipements de très haut niveau pour toutes les sections du CFA. C’est important de voyager un peu et de se rendre compte que nos jeunes ont ici un des plus beaux outils de France. On peut en être fiers ! On a travaillé sur de nouveaux métiers, autour de la fibre, des poids lourds, du cycle, de la maintenance de machines industrielles... On a formé 850 jeunes l’an dernier, c’est un record. C’est aussi la preuve que les artisans savent qu’ils auront une main d’œuvre bien formée et bien accompagnée et faisant appel à nous. Enfin, j’ai vraiment voulu reprendre le rôle de représentation car je n’envisage pas une présidence coupée des entreprises. J’ai essayé de me déplacer partout, pour rencontrer des artisans, les clubs de jeunes artisans qu’on a créés, des maires, voir les ateliers, les marchés… C’est comme ça que j’ai pu faire remonter à toutes les instances les attentes des entreprises. C’est primordial de jouer ce rôle de porte-parole, c’est aussi pour ça que nous avons ce nom, pour les prochaines élections : « la voix des artisans ».

 

Vous vous présentez pour un deuxième mandat, avec une nouvelle liste ?

Les règles sont spéciales cette fois puisque nous sommes sur une liste qui est régionale, il y a 35 artisans dans chaque département, ce qui fait que notre liste compte 455 noms au total ! A croire que le gouvernement a voulu faire la formule la plus compliquée possible pour que les artisans ne s’intéressent pas à cette élection ! On a voulu mélanger et avoir des gens expérimentés, comme Robert Massuet le Président de l’UPA qui était déjà sur le précédent mandat. Et puis on intègre des jeunes et même des très jeunes qui s’impliquent. C’est également une liste avec beaucoup de femmes, de tous les métiers. C’est avec ce mélange de personnalités qu’on a fait un très bon travail jusqu’à maintenant, on garde cette formule. On n’a pas le soutien des grosses entreprises du bâtiment, on n’a pas le soutien de ceux qui aident Mc Do, Amazon ou Bouygues. On a le soutien de la Capeb et des syndicats d’artisans de la Maison de l’artisan, et ça nous va très bien. Il n’y a qu’aux artisans qu’on rendra des comptes et on ne veut rien devoir aux autres ! Nous n’avons jamais été leurs pantins, ça ne va pas changer.

Votre priorité en cas de réélection ?

Positionner fortement le département dans la grande machine régionale. Je peux dire qu’avec ce premier mandat, je connais toutes les ficelles, tous les interlocuteurs, et c’est dès le début du mandat qu’il faudra taper fort pour que les artisans du département continuent à avoir une formation et des services de qualité. Un type qui n’a jamais fait marcher une chambre de métier sera encore en formation quand les décisions seront prises pour les cinq prochaines années.

 

Qui est sur la liste? Qui soutient la liste ? tout savoir ici 

Voir l'article de Robert Bassols dans L'indépendant